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le X par excellence

9 mai 2011

L'acteur Caubère, client de la prostitution, juge "abject" de vouloir pénaliser

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 "Je trouve ça abject", "on nage en plein populisme, au mépris des libertés individuelles. Client ou prostituée, chacun fait ce qu'il veut de son corps." C'est ainsi qu'a réagi le comédien Philippe Caubère - Molière dans le film d'Ariane Mnouchkine - à la proposition des députés UMP et PS de punir les clients de la prostitution, comme c'est le cas en Suède. 


 
Ecartant l'argument selon lequel la création de ce délit servirait à s'attaquer aux réseaux clandestins, Philippe Caubère assure qu'"on pourrait très bien les démanteler avec la loi actuelle". Pour lui, les prostituées "prennent soin d'hommes qui, pour beaucoup, vivent dans une misère sexuelle et une solitude terribles. Ce sont des femmes remarquables". "Qu'on les laisse travailler en paix", exhorte le comédien.
  
Caubère (héros des films d'Yves Robert "La gloire de mon père", "Le château de ma mère") assure qu'il continuera à payer des prostituées et confie: "Je suis un jouisseur. Le théâtre et le sexe, ce sont à la fois mes plus grands tourments et mes plus grands bonheurs". "Et puis, si la loi passe, les clients comme moi qui ont les moyens de payer une fille 200 euros ne seront pas inquiétés. Comme toujours avec ce gouvernement, ce sont les plus vulnérables qui vont trinquer", selon Caubère qui tranche: "ce gouvernement fait tout ce qu'il peut pour ramasser des voix. Après les immigrés, au tour des prostituées !"
  
Dans un entretien à France 2 mercredi midi, le comédien a martelé qu'il s'agissait d'un projet "électoraliste" destiné à "faire jouir le bon peuple moraliste", jugeant cette mesure "aussi grave que si on punissait de six mois de prison ou d'une amende lourde les homosexuels". "Pour beaucoup (de femmes qui se prostituent, ndlr), c'est un choix. Elles préfèrent coucher que travailler. Elles ont raison. Moi aussi, je préfère faire le con sur la scène que travailler", a-t-il déclaré, affirmant s'être lui-même prostitué dans sa jeunesse et en avoir été "fier".
 
Philippe Caubère a ajouté être "profondément dégoûté" par les associations féministes qui soutiennent ce projet, lançant : "c'est monstrueux de voir la décadence, la dégradation du féminisme !" "On est en France au pays de Voltaire, de Molière, de Rousseau, du libertinage, de la libre pensée. On est libre de son corps, on a le droit de faire ce qu'on veut de son corps, payer ou se faire payer pour coucher avec", a conclu l'acteur.

 

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9 mai 2011

Ces "guides Michelin" du sexe qui alarment les prostituées

Les sites de notation de prostituées se multiplient. Avec des conséquences qui peuvent aller jusqu'au harcèlement pour certaines. Des prostituées s'en inquiètent, notamment dans le milieu de Toulouse.

 
 

"Ce qui nous gêne, c'est que certaines personnes dont les noms apparaissent sont ensuite discriminées ou victimes de harcèlement". Marc, membre de Grisélidis, association communautaire d'accès aux droits et à la santé dévolue aux escort girls et boys, détaille les inquiétudes des prostituées de Toulouse. Le milieu s'alarme de la multiplication des sites internet où les clients publient des notes de satisfaction, ainsi que les noms et les lieux ou sites où l'on peut joindre celles et ceux qui vendent leurs charmes.

Plus d'infos

Sur l'un des sites, qui se revendique comme étant "L'incontournable de l'amour vénal", il suffit de cliquer sur "Toulouse" pour trouver les commentaires des clients, avec les habitudes des prostituées, leurs compétences, leurs tarifs et où les trouver. Si certaines peuvent ainsi tout simplement perdre leur clientèle lorsqu'on les accuse d'avoir le sida, d'autres sont victimes "de calomnies, de harcèlement sur leur lieu de travail", poursuit Marc qui compare ces sites à des "guides du Routard ou Michelin de la prostitution".

"Fille de rue, 20-25 ans"

Un client recommande une "fille de rue, 20-25 ans", qui "se situe sur les bord du canal juste avant (...) la rocade à droite sur l'allée de platanes". Elle "prend son temps, fellation douce mais efficace, coït agréable. (...) 30/50E classique mais correcte. Elle y est entre 23 heures et 3 heures du mat".

"Tout moyen de s'afficher pour la prostitution est assimilé à un racolage passif", et les prostituées dont le nom apparaît involontairement sur ces sites "peuvent donc être poursuivies en justice", rappelle Marc. Selon lui, les contrôles fiscaux de ces femmes ont augmenté, et "la semaine dernière, un client en a balancé une aux impôts".

"Sur Toulouse", reconnaît Marc, "il n'y a pas encore eu de problème grave. Mais on nous en rapporte au niveau national, ces sites couvrant plusieurs villes de France. Toutefois", souligne-t-il, "on n'a pas de chiffres" parce que depuis la loi sur la sécurité intérieure concernant la prostitution, les prostituées "ne portent pas plainte pour ne pas être identifiées".


1 mai 2011

Quand la prostitution déborde du trottoir

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Femmes, hommes, transgenres… au moins un millier de personnes vendent leurs charmes dans le Grand Sud. Prostitués à plein-temps ou occasionnelles, ils se retrouvent sur les trottoirs, sur les berges du Canal du Midi à Toulouse, derrière un écran d'ordinateurs ou dans le secret d'un salon de massage. Les belles de nuit - la plupart des prostitués restent les femmes - peuvent être mères ou célibataires, certains ont un emploi ou sont étudiantes et arrondissent leurs fins de mois grâce au travail du sexe. La prostitution du XXIe siècle n'est plus celle du passé. Le « proxo » qui vient « relever les compteurs » a, dans la plupart des cas, disparu. Les filles sont souvent seules. « Il y a cependant des tentatives de proxénétisme, relève Julie Sarrasin, de l'association toulousaine Griselidis. Ce sont des hommes qui vont proposer une pseudo-protection. Mais la plupart ne sont pas des proxénètes. Les « protecteurs » peuvent être un fils, un logeur ou un ami voire la famille restée au pays. On n'est plus dans l'image du mac depuis les années 70-80 et l'émancipation des prostituées. » Le boom de l'internet permet à certaines de profiter de l'anonymat pour vendre leurs charmes.

En Midi-Pyrénées, Griselidis estime leur nombre à 500 dont 90 % de femmes résidant dans l'agglomération toulousaine et dans les villes de plus petite importance comme Montauban, Gaillac, Auch ou Albi. Elles sont aussi bien Françaises qu'Africaines, d'Europe de l'Est ou Sud-Américaines. Moins aguerries aux nouvelles technologies, des prostituées souvent occasionnelles choisissent l'éloignement pour vendre leur corps. On retrouve ainsi des Toulousaines autour de la gare d'Albi qui rentrent chez elles par le dernier train ou en voiture, moyennant une passe gratuite. Par ailleurs, des Albigeoises inconnues dans leur ville ont été interpellées à Rodez pour racolage. Depuis plusieurs années, le nombre de travailleurs du sexe sur les trottoirs est stable dans la région, autour de 550 pour les femmes. Les hommes se dissimulent davantage derrière le web. Le nombre de personnes transgenres est en augmentation dans la rue et sur le net. Les tarifs sont de 50 à 60 € pour une passe.

Témoignage

« J'ai tapiné pendant cinq ans sur internet »

Jeanne a tout arrêté pour l'amour de son copain. Elle a refermé doucement cinq années de tapin sur internet. « Ces années m'ont aidé à redécouvrir la vie, à être bien avec moi-même », assure cette mère de famille. Il y a quelques années, Jeanne ouvre sa propre entreprise. La vie est difficile et les heures passées au travail ne lui rapportent pas beaucoup. « Je n'arrivais pas à me sortir un salaire ! C'était très dur », assure-t-elle. Elle décide finalement de règler ses créanciers et met la clef sous la porte. Rmiste, elle touche quelques aides. Un peu plus de 800€ qui ne lui permettent pas de vivre dignement. « J'étais dans la catégorie précaire sans emploi », lâche-t-elle. Elle qui a travaillé jusque là comme un forçat, dit-elle, prend un peu de temps pour elle et en profite pour faire des rencontres; d'un soir bien souvent. « Un jour, un copain m'a dit : Pourquoi tu ne te fais pas payer pour ça ? J'ai pensé : pourquoi pas, je me ferais 200€ la nuit », raconte Jeanne. Elle découvre vite que ce n'est pas 200€ la nuit, mais l'heure. Elle se renseigne et commence à travailler. « Je ne dis pas que c'est simple à faire. Mais, l'argent est gagné rapidement. On peut toucher très vite d'importantes sommes », confie-t-elle. En hiver, alors que ses collègues se gèlent les jambes dans la rue, elle échange des mails en peignoir dans son salon. Jeanne met un point d'honneur à gagner un salaire « normal » et s'inscrit sur un site. « Mes clients étaient là car ils voulaient faire l'amour, et moi j'étais d'accord contre de l'argent », remarque Jeanne. Repérée par la police sur internet, elle a passé une journée en garde à vue. Il n'y a jamais eu de suite judiciaire à son dossier qu'elle a depuis définitivement refermé.


Des salons de massage « en toute discrétion »

Derrière des appellations a priori anodines, certains salons de massages ne se limitent pas à la simple relaxation. Des petites annonces publiées sur internet ou dans les journaux cachent des prestations sexuelles tarifées. Le texte de ces annonces n'est jamais très explicite et c'est au client de faire la démarche de se renseigner. « Massage détente », « massage tantrique », « massage en toute discrétion » sont autant d'accroches derrière lesquelles se dissimulent des passes. Récemment, à Toulouse, un homme et une femme ont été mis en examen et écroués pour proxénétisme aggravé. Ce couple est soupçonné d'avoir perçu, pendant plusieurs mois, de l'argent issu des passes de plusieurs prostituées espagnoles qui réalisaient des prestations coquines pour 80 à 200 €. De même, dans le quartier du Busca, à Toulouse, un ex-chef d'entreprise avait ouvert un salon de massage coquin. Avec l'essor d'internet, ce type d'annonce se multiplie. Elles peuvent cacher des femmes, des hommes ou des transsexuels qui agissent pour leur propre compte mais également des proxénètes qui exploitent en toute discrétion des prostitués. Pour les clients, la démarche peut être plus aisée que d'aborder une personne dans la rue. Il suffit de trois ou quatre mots clefs bien choisis et de quelques clics pour obtenir, discrètement, une adresse e-mail. Sous couvert d'anonymat, on peut se faire décrire les prestations et leurs tarifs avant de prendre rendez-vous. La police surveille étroitement ce type d'activité.


les experts

«Les prostituées sont stigmatisées»

Votre association existe depuis une dizaine d'années. Quelles sont vos actions envers les travailleurs du sexe ?

Marion Aubert, Julie Sarrasin, association Griselidis. Griselidis est une association communautaire c'est-à-dire que la moitié des personnes qui y travaillent est issue de la prostitution. Notre démarche s'attache à ne pas juger et ne pas culpabiliser notre public. Nous travaillons surtout pour l'accès à la prévention, à la santé, au droit et à la citoyenneté.

Les personnes prostituées sont-elles particulièrement exposées à la violence ?

Tout à fait. Cette violence est d'abord institutionnelle. Par exemple, on refuse parfois de prendre leurs plaintes dans les commissariats de police au motif que les viols «ce sont les risques du métier». Cette violence s'exprime aussi dans le regard des autres. On est stigmatisé dès qu'on est prostitué. Il est plus difficile par exemple d'obtenir la garde d'un enfant. Et puis il y a les agressions physiques qu'il convient cependant de relativiser par rapport aux violences conjugales. Nous avons recensé 200 faits rapportés sur un an mais il reste ceux qui sont tus.

Sont-elles conscientes de ces violences ?

Tout dépend. Mais, de manière générale, elles en sont conscientes mais ne se sentent pas légitimes pour les dénoncer. C'est pourquoi il faut créer des solidarités et encourager des manifestations d'entraide.

Quelles sont les origines des travailleuses du sexe de rue ?

Environ 80 % sont d'origine étrangère. 40 % viennent de l'Europe de l'Est, 40 % sont Africaines. Elles sont de tous les âges, de 18 ans jusqu'à 80 ans. Elles se prostituent pour différentes raisons. Certaines, venues de l'étranger, et qui n'ont pas de papiers, choisissent ce travail qui est légal plutôt que de tomber dans l'illégalité. D'autres sont des occasionnelles qui se prostituent pour pouvoir finir leur mois. Dans une plus petite proportion, il y a des personnes pour qui la prostitution est une carrière professionnelle choisie.

 

1 mai 2011

Il prostituait sa compagne via internet !!

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Mœurs. Un homme de 47 ans condamné à six mois de prison. Il organisait des rencontres coquines pour sa concubine.

Ancienne actrice de films pornographiques et mère de deux enfants en bas âge, Sylvie, 22 ans, (le prénom a été modifié) donne rendez-vous à ses clients via son site internet. Depuis deux ans, elle et son compagnon, 47 ans, tous les deux originaires du Morbihan, sillonnent les grandes villes de France, tels deux « commerciaux » du sexe, pour engendrer les bénéfices.

Jeudi dernier, dans une chambre d'hôtel du quartier de Montaudran à Toulouse, les enquêteurs de la police judiciaire ont mis fin à cette « tournée » coquine et pathétique.

Dans les pièces de cette chambre de location, le compagnon prend des photos des passes que propose sa concubine tout en « veillant sur elle », explique-t-il, assis sur une chaise.

Car la règle du jeu, elle est précisée sur les sites et les blogs de Sylvie, « pas de pénétration, uniquement des fellations… »

Dans l'autre chambre, il y a les enfants, un bébé de huit mois et un garçonnet de trois ans surveillés par la jeune sœur de Sylvie, 15 ans, malentendante, qui réchauffe les biberons. C'est elle qui s'occupe de ses petits cousins quand la grande sœur « travaille » dans la chambre d'à côté.

50 € LA PASSE

Ces derniers jours à Toulouse, comme ces derniers mois, à Paris, Nantes ou Montpellier, le couple « très bien organisé », selon un enquêteur, gère ce business sur internet en famille.

Le compagnon prend les rendez-vous, de 15 à 20 personnes par jour pour deux séances de fellation, à 14 heures et 21 heures, à 50 € la passe. Il envoie un SMS aux clients pour confirmer et leur donner le numéro de la chambre.

Cet homme s'est retrouvé vendredi devant le tribunal correctionnel, en comparution immédiate, pour « proxénétisme ». « Impensable ! », s'étonne le couple à des années lumières de concevoir que leurs activités tomberaient un jour, à ce point, sous le coup de poursuites pénales.

C'est pourtant ce qui est arrivé. Profil bas dans le box des prévenus et visiblement fatigué par deux jours de garde à vue, l'homme avoue son étonnement.

« Les rendez-vous via internet, l'organisation des tournées, la gestion des gains… sont autant d'éléments qui encouragent, facilitent et favorisent la prostitution. C'est une forme moderne de proxénétisme », explique un enquêteur de la PJ.

Condamné à six mois de prison, sans mandat de dépôt, le compagnon de Sylvie est sorti libre du tribunal. Mais devra effectuer sa peine de manière aménagée dans le Morbihan.

 

1 mai 2011

PARIS : UN RÉSEAU DE PROSTITUTION DE LUXE DÉMANTELÉ

Paris_un_reseau_de_prostitution_de_luxe_demantele_mode_uneMardi,  23 personnes soupçonnées d’avoir mis en place un important réseau de prostitution exploitant une cinquantaine de Roumaines à Paris  ont été arrêtées après plusieurs mois d’enquête. Aujourd’hui, toujours dans la capitale, c’est un réseau de prostituées de luxe qui cette fois a été démantelé, selon Le Parisien. Une femme de 37 ans a été interpellée.  Elle est soupçonnée d'être à la tête d'un réseau d'une dizaine de call-girls qui travaillaient dans les beaux quartiers de Paris. Les jeunes femmes  étaient destinées à une « riche clientèle » du Proche-Orient qui payait entre  800 et 1 500 €  la prestation, 10 000 à 15 000 € le week-end, selon la préfecture de police de Paris. La « maquerelle » présumée prélevait la moitié de la somme. Elle est connue des services de police  pour des faits similaires.

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1 mai 2011

La prostitution de luxe:C' estquoi au juste par rapport la pute de base ?

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La prostitution de luxe est une forme de prostitution qui répond à une demande spécifique; pratiquée par des personnes desquelles on exige des qualités aussi bien physiques (beauté et distinction) qu’intellectuelles (notamment une culture générale étendue et la pratique de plusieurs langues), elle concerne des clients provenant d’une classe sociale aisée et possédant un bon niveau intellectuel. La prostitution de luxe se différencie de la prostitution de rue pratiquée pour survivre : les personnes se prostituant dans la rue connaissent des difficultés financières et leurs clients sont en demande de relation sexuelle.

La prostitution de luxe est le plus souvent pratiquée par des femmes, de manière régulière ou occasionnelle pour élever leur niveau de vie. C’est pourquoi, les personnes l’exerçant peuvent ne pas réaliser qu’elles se livrent à la prostitution : « Devant les policiers, certaines escort-girls ont fondu en larmes. "Elles prenaient conscience pour la première fois de l’avilissement de leur corps. Pour la plupart, il s’agissait d’occasionnelles", raconte le commissaire Rigourd. »1

 

1. Profils et caractéristiques

Les personnes pratiquant la prostitution de luxe, pour la plupart des femmes, dénommées call-girl ou escort-girl, proviennent souvent d’une famille de classe moyenne, parfois aisée. Si la plupart d’entre elles n’ont pas connu, par le passé, de traumatismes importants, il n’en reste pas moins que certaines ont pu subir des viols ou des violences sexuelles et se sont retrouvées dans cette activité plus par désespoir que par plaisir « J’avais un total mépris de moi-même (...). Froidement, je me suis dit ; je n’aurais pas à dire merci. (...) Je m’en suis tirée parce que j’ai su mettre des limites. »2 Pour Soraya, « Moralement, je m’en sors parce que je suis une fille expérimentée maintenant ! Ou alors parce que j’ai été obligée très tôt de banaliser tout cela pour le supporter. »3

Les tarifs des prostituées de luxe sont très variés : « Mes prestations débutent à 380 euros pour une rencontre d’une heure. »4 Ou : « Mes tarifs sont de 2500 francs [environ 385 euros] l’heure, de 1000 francs [environ 153 euros] à 1500 francs [environ 230 euros] l’heure supplémentaire. Pour une journée entière, je demande de 15 000 francs [environ 2307 euros] à 20 000 francs [environ 3077 euros] francs. »5 Des précautions sont prises et le type de rapports est déterminé dès le départ : « Je ne pratique pas la sodomie et tous les rapports sont protégés. »6

Plusieurs manières d’exercer cette activité existent : les call-girls peuvent se livrer à la prostitution de luxe de manière indépendante ou être dirigées par des proxénètes.

Les prestations des personnes prostituées de luxe ne se limitent pas à l’acte sexuel qui n’est d’ailleurs pas systématique. Elles accompagnent souvent leurs clients pour les mettre en valeur – lorsqu’il s’agit de femmes – lors d’un dîner d’affaires ou leur tiennent compagnie durant un week-end.

Parallèlement à cette activité, certaines personnes prostituées de luxe exercent une profession durant la semaine et sont call-girl ou gigolo-escort le week-end. Ces personnes peuvent également être des étudiant(e)s et se livrer à la prostitution de luxe pour financer leurs études.

L’existence des personnes prostituées de luxe se conjugue souvent sur le mode de la double vie plus ou moins bien assumée. Car cette situation peut parfois forcer à une discrétion assez difficile à supporter dans la mesure où, la personne prostituée de luxe, comme la personne prostituée de rue, vit un dédoublement constant ayant à articuler deux existences antagonistes, sa vie normale et sa vie de call-girl.

 

2. Les clients des personnes prostituées de luxe

« Dans les milieux financiers, il est quasi rituel d’emmener les gros clients voir les prostituées. De luxe, bien sûr, mais prostituées quand même. »7 Les clients des prostituées de luxe peuvent être des hommes célèbres du monde artistique ou du spectacle, des hommes d’affaires, des diplomates voire des hommes d’Etat. Ils sont souvent très exigeants quant au type de personnes qui les accompagnent. Les clients sont également des femmes. Marc, gigolo-escort témoigne : « Les femmes que je rencontre ont rarement plus de cinquante ans. »8

Les clients de personnes prostituées de luxe peuvent les rechercher sur internet. Des annonces codées circulent également dans certains journaux. Ainsi, avant son arrestation en mai 2002, Margaret M. dirigeante d’un réseau international de proxénétisme (cf. infra) en faisait régulièrement paraître, dans l’International Herald Tribune, moyennant 3000 euros par mois.

Selon des statistiques américaines établies dans l’ouvrage Sex for sale9, qui confronte, dans un de ses chapitres, la prostitution de rue à la prostitution de luxe10 à Los Angeles, la clientèle des call-girls est principalement constituée d’hommes blancs (82% pour les call-girls contre 34% pour les personnes prostituées de rue) et la majorité de ces clients ont entre 21 et 40 ans. 65% des clients de call-girls proviennent d’un milieu social élevé et 59% ne sont pas mariés11. 49% des call-girls ont des clients réguliers qu’elles voient depuis plus d’un an (45%), une fois par mois (36%).12 38% des call-girls passent une heure avec leur client (contre 19% pour les personnes prostituées de rue). 20% des call-girls passent cinq heures ou plus avec leur client (contre 10% pour les prostituées de rue)13.

En ce qui concerne la drogue et l’alcool consommés, toujours selon les mêmes sources, 21% des call-girls prennent de l’alcool avant le rendez-vous (contre 39% pour les prostituées de rue) ; 6% des call-girls prennent de la drogue (contre 51% pour les prostituées de rue).14

Les échanges montrent également des pratiques assez divergentes entre les personnes prostituées de luxe et les personnes prostituées de rue : 42% des call-girls ont des relations tendres (caresses, baisers et étreintes) avec leurs clients (contre 3% pour les prostituées de rue) ; 51% des call-girls discutent avec leurs clients (contre 5% chez les personnes prostituées de rue).15

 

3. Législation

Les agences d’escort-girls sont interdites en France. Il faut savoir que si la législation française ne réprime pas les personnes prostituées, elle condamne le racolage (actif comme passif) et le proxénétisme (cf. la fiche sur La prostitution et les trafics en France). Il ressort néanmoins que, pour la police, la lutte contre la prostitution est d’autant plus difficile que celle-ci est peu visible : « Officiellement, la prostitution discrète représente plus de 20% des dix-huit mille prostituées qui officient en France. Mais les policiers spécialisés reconnaissent eux-mêmes qu’il ne s’agit que de la partie émergée de l’iceberg. »16 Selon le commissaire Rigourd, les prostituées de luxe sont « de très jolies jeunes femmes, qui sont en recherche de mannequinat. (...) Mais attention, il ne faut pas les appeler prostituées, elles n’aiment pas du tout. Cela se passe par annonce dans les journaux. Un numéro de téléphone est donné aux clients qui sont bien sûr, des businessmen, des princes arabes... Celle qui organise le réseau est une ancienne call-girl qui, atteignant la quarantaine, a décidé de monter son entreprise avec dix ou quinze téléphones portables. (...) Vous choisissez un téléphone. Vous n’avez jamais la jeune femme en direct, vous avez toujours celle qui gère le réseau ; elle appelle ensuite la jeune femme qui, alors entre en contact avec le client. »17

En outre, de nombreux sites de cyberprostitution se dissimulent derrière des sites légaux d’escort-girls (dans les pays où ils sont autorisés) et des sites de photos de charmes. La police reste souvent dépassée par cette forme de cybercriminalité car il est délicat de rechercher et de condamner un site hébergé dans un pays où la prostitution est légalisée. Les législations de l’Union européenne n’étant toujours pas harmonisées, leurs divergences profitent à la prostitution de luxe, ainsi, d’ailleurs, qu’aux autres formes de prostitution.

 

4. Le proxénétisme de la prostitution de luxe

A la différence des proxénètes de prostituées de rue, les proxénètes de prostituées de luxe ont peu d’hommes de main et gèrent souvent eux-mêmes leur réseau. Nous donnerons ici quelques exemples de réseaux de proxénétisme démantelés par la police.

A la fin des années 50, Madame Claude, avait monté un réseau international de call-girls à partir des critères étudiés de perfections physiques et mentales. Elle prenait 30% des bénéfices sur les prestations des personnes qui travaillaient pour elle. Elle a été écrouée en 1986 pour fraude fiscale (2,6 millions d’euros environ lui sont réclamés par le fisc). En 1992, elle est condamné pour proxénétisme aggravé à six mois de prison ferme, 30 mois de prison avec sursis et 150 000 euros d’amende.

En février 1994, Monsieur Olivier était à la tête d’un réseau de prostitution masculine. « Une quinzaine de jeunes travaillaient pour Olivier M. : comédiens débutants, étudiants, barmen... Particularité : ils étaient recrutés avec minutie lors de casting à son domicile dans le 2è arrondissement. » Le massage à domicile coûte 700 F [environ 107 euros] mais qui passe à 1000 F [150 euros] s’il a lieu avec relation sexuelle. Il propose également "l’apéritif escort" et surtout "l’escapade" week-end ou semaine dont le prix peut aller de 2000 F à 12000 F. A chaque prestation, Monsieur Olivier empoche de 30 à 50 % de commission. »18 Olivier M. a été placé sous mandat de dépôt.

En novembre 1994, Heidi F. qui dirigeait un réseau de prostitution dont la plupart des clients étaient des acteurs de cinéma célèbres a été écrouée. Elle a été condamnée à trois ans de prison à la suite de son procès durant lequel elle a menacé de dévoiler l’identité des personnes qui faisaient appel aux services de son réseau.

Le 16 novembre 1998 a débuté « le procès des six animateurs présumés d’un réseau de prostitution de luxe impliquant près de quatre-vingts dix jeunes filles, dont une quinzaine de mineures entre 1994 et 1997. »19 Sur le banc des prévenus se tenaient un photographe de mode en détention provisoire depuis le 30 janvier 1997, un ex-mannequin suédois, un homme d’affaires libanais, le fondateur d’une école d’hôtesse. « Renvoyés pour "proxénétisme aggravé", les six prévenus encourent jusqu’à dix ans d’emprisonnement et 10 millions d’amende. »20 En janvier 1999, le photographe a été condamné à cinq ans de prison pour proxénétisme aggravé. « Il devra verser 220 000 francs [environ 33846 euros] de dommages et intérêts à trois jeunes filles qui s’étaient constituées partie civile lors de l’audience. (...) Le tribunal l’a également interdit de séjour, après sa sortie de prison, sur la Côte d’Azur. (...) [L’homme d’affaires] a été condamné à 30 mois d’emprisonnement dont 20 avec sursis et cinq ans d’interdiction du territoire français. »21

Margaret M., anglaise de milieu aisé ayant fait une grande école de commerce et parlant couramment cinq langues, a été arrêté le 6 mai 2002 dans un grand hôtel parisien. Elle animait un réseau « comptant, selon l’accusation, 538 femmes et 56 hommes en France, Italie, Allemagne, Turquie notamment. »22 Les acteurs de ce réseau, qui ne disposait pas de locaux fixes, auraient uniquement utilisé internet et des téléphones pour fixer des rendez-vous dans toute l’Europe. Margaret M. prenait 40% sur les bénéfices de ses employés ce qui lui rapportait environ 20 000 euros par mois. Elle a nié l’existence de relations sexuelles : « Je permettais à deux adultes consentants d’entrer en contact. Ce qu’ils faisaient après ne me regardait pas. »23

Cet argument est souvent utilisé par les proxénètes pour se disculper lors de l’accusation de proxénétisme par la justice. Margaret M. a été condamnée le 23 octobre à quatre ans de prison pour « proxénétisme aggravé » et 150 000 euros d’amende par le Tribunal correctionnel de Paris. Elle a fait appel de cette décision.

 

Perspectives

Les enjeux de la prostitution de luxe résident dans les prestations des personnes prostituées et dans les sommes d’argent importantes qui circulent entre les clients, les prostituées et, le cas échéant, les proxénètes. Cependant, la prostitution de luxe est encore considérée comme un tabou car elle concerne parfois des personnes exerçant de hautes responsabilités dans le monde des affaires et de la politique et dont la réputation ne doit pas être entachée.

Pour ces raisons, la prostitution de luxe fascine le grand public qui remarque surtout l’atmosphère luxueuse dans laquelle les personnes prostituées évoluent sans toujours percevoir le caractère dévastateur de l’acte prostitutionnel.
1 mai 2011

Société 25/03/2010 à 09h41 «Vous couchez avec nous mais vous votez contre nous»

REPORTAGE

Mercredi, plus d'une centaine de travailleuses du sexe manifestaient devant le Sénat à l'occasion des 4e assises de la prostitution.

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Dans les belles rues qui bordent le jardin du Luxembourg, à quelques pas du Sénat, une voix chantante, sortie d’un mégaphone, vient troubler le calme habituel du quartier latin. «Si t’es contre la répression, mets-toi un doigt / Si t’es contre Sarkozy mets-toi deux doigts». Juchées sur d’immenses bottes blanches, maîtresse Zézeta (Thierry dans le civil) lance les slogans, repris en chœur par les autres travailleuses du sexe.

Elles sont environ 140 et se dirigent vers le Panthéon. Zézeta reprend: «Vous couchez avec nous / vous votez contre nous», ou encore «On est putes / on est fières / Sarkozy, c’est la guerre». Parmi elles, certaines portent un masque blanc, d’autres une pancarte «Salope unie contre Sarkozy». Des drag-queens déguisés en bonnes sœurs défilent également dans une ambiance festive.

Avec sa jupe rouge à peu près aussi grande qu’un gant de toilette, sa longue chevelure et son rouge à lèvres prononcé, Camille Cabral, fondatrice de l’association PASTT (1) se déhanche en tête de cortège. Quelques dizaines de minutes plus tôt, à la tribune des 4èmes Assises de la prostitution, cette transexuelle directement sorti d’un film d’Almodovar avait nettement moins l’esprit à rigoler.

Pas de patron mais de l’autogestion 

Dans une salle du Sénat, où se déroulent ces Assisses organisées par le  Strass (le syndicat du travail sexuel) et le collectif Droits et Prostitution, Camille Cabral dénonce avec véhémence les maisons closes. «C’est pas pour nous. C’est du proxénétisme d’Etat».

Gilda, comme beaucoup d’autres, voudrait en revanche «pouvoir s’associer à plusieurs pour partager les frais de location, de manière autogérée, sans patron». Claude Boucher, des Amis du Bus des femmes, milite aussi pour cette solution. Mais depuis la loi Sarkozy de 2003 pour la sécurité intérieure, «cette utopie s’est arrêtée», explique-t-elle. Pourtant, «on avait fait nos petits calculs, on était prêtes. Faut pas croire, les prostituées sont loin d’être connes ! Et en plus, on est courageuses.»

La semaine dernière, la députée UMP Chantal Brunel a relancé le débat, en proposant des «maisons ouvertes» qui seraient «à l'image des cabinets de professionnels, comme les experts comptables».

«Elle reprend notre idée tout en déformant le sens que nous en donnons», dénonce le Strass dans un communiqué. Le syndicat craint une ingérence de l'Etat, en obligeant par exemple des dépistages des maladies sexuellement transmissibles (MST).

«Merci de nous avoir permis de vous redonner la parole» 

Parmi leurs autres revendications, l’abrogation de la loi de 2003 interdisant le racolage passif se trouve en bonne place. Ces travailleuses du sexe demandent aussi l’accès «aux droits du travail, aux cotisations sociales et à la retraite» et la fin des ordonnances de 1960 faisant de la prostitution un des «fléaux sociaux» à combattre.

«Merci de nous avoir permis de vous redonner la parole, car c’est souvent les premières concernées qu’on n’entend jamais», ajoute la sénatrice verte Aima Boumediène-Thierry, grâce à qui ces Assises ont pu se tenir au Sénat. Cette élue reconnaît que les travailleuses du sexe ne sont jamais consultées pour l’élaboration des lois qui les concernent. Alors, si cela continue, peut-être descendront-elles du trottoir pour prendre la rue.

1 Groupe de prévention et d'action pour la santé et le travail des transsexuels.


1 mai 2011

Rouvrir les maisons closes serait «une régression énorme»

Après la publication d'un sondage qui donne les français majoritairement favorables à la réouverture des maisons closes et la prise de position dans ce sens d'une député UMP, le débat est relancé.

1272494229Un des arguments avancés pour la réouverture des maisons closes : la protection des prostituées.

 

 

 

 

Faut-il rouvrir les maisons closes ? La parution du livre «Pour en finir avec les violences faites aux femmes» de la députée Chantal Brunel, qui va dans ce sens, et la publication jeudi d'un sondage qui donne plus d'un français sur deux favorables à cette mesure, ont relancé la polémique.

Dans son livre, l'élue UMP prône une réouverture de ce qu'elle préfère appeler des «maisons ouvertes», qui selon elle garantiraient aux femmes de meilleures «conditions de protection sanitaires, judiciaires, financières et juridiques». Elle imagine des bordels «à l'image des cabinets de professionnels, comme les experts comptables».

L'enquête CSA publiée jeudi dans Le Parisien confirme sa prise de position puisqu'elle atteste que 59% des personnes interrogées sont favorables à la réouverture des maisons closes (les hommes sont pour à 70%).

Un sondage qui «n'étonne pas» Malka Marcovich, directrice Europe de la Coalition contre la traite des femmes (CATW), qui juge la proposition «populiste». Cette historienne estime néanmoins que les chiffres attestent d'une certaine «évolution des mentalités puisque la dernière enquête témoignait d'une plus grande approbation».

«Une seule solution : l'interdiction»

Françoise de Panafieu en 2002, Christine Boutin fin 2009 et Chantal Brunel aujourd'hui. Les propositions de réouverture se font régulièrement entendre. Un front de militants associatifs et politiques s'est depuis constitué, plaidant pour l'abolition de la prostitution. Car «institutionnaliser la prostitution c'est la reconnaître et, par la même, nier le proxénétisme», explique Bernard Lemettre du Mouvement du nid, association d'aide aux prostituées.

«Y a-t-il un lieu qui soit correct pour se prostituer? Nous répondons: non» Le président du nid, qui accompagne des prostituées rescapées des bordels belges et hollandais, est catégorique : «les Français ne savent pas ce qu'est l'univers concentrationnaire des maisons closes». Et de rappeler que la lutte contre les violences faites aux femmes - qui comprend également la prostitution- vient d'être désignée «grande cause 2010» par le gouvernement, alors même qu'une députée de la majorité «souhaite organiser cette violence».

Une proposition jugée «effarante» par la vice-présidente de l'Assemblée nationale, Danielle Bousquet. Pour la député socialiste qui a toujours milité pour le droit des femmes, «réglementer ce type d'établissement c'est partir du postulat totalement erroné que la prostitution est volontaire». L'imaginaire renvoie à Toulouse-Lautrec et aux petites femmes de paris, aux «filles de joie». «Joie des clients, oui. Mais pas des femmes» assène Danielle Bousquet qui considère que «ça nous arrange de penser que les filles le font par plaisir».

Pour les abolitionnistes, dont Danielle Bousquet fait partie, «une seule solution face à la prostitution: l'interdiction». Une tendance inverse donc, de celle amorcée en 2003 par la loi sur la sécurité intérieure qui crée le délit de racolage passif. La député PS, à l'initiative en 2006 d'une proposition de loi sur la prostitution, plaide plutôt pour une pénalisation du client. «Car s'il n'y a plus de clients et donc plus de demande, on parviendra à supprimer l'offre de services sexuels.»

Les «quartiers rouges» en Europe

«Vitrines hollandaises», «McDo du sexe» à Berlin, ...ailleurs en Europe, des gouvernements ont choisi de légaliser les maisons closes. Des pratiques certes réglementées mais pour lesquelles les associations tirent la sonnette d'alarme. La coupe du monde 2006 en Allemagne avait médiatisé ces bordels géants équipés de bar, cinéma, sauna,... où les clients peuvent acheter des services sexuels en toute légalité, dans les rues de Berlin ou de Munich. Malka Marcovich, qui avait à l'époque lancé une campagne de sensibilisation, alerte aujourd'hui sur «l'augmentation de la criminalité» que l'on observe dans ces «quartiers rouges». A Hambourg, certains quartiers qui concentrent les «eros centers» sont désormais interdits aux femmes non prostituées en raison de leur dangerosité. Pour cette militante féministe, «on tolère donc que l'espace public soit parfois réservé au plaisir des hommes», précisant que ces «zones de non-droit sont désertées par les riverains, empreintes d'odeur de bière et d'urine».

Autre dérive pointée du doigt : comment garantir que ces établissements légaux ne soient pas entre les mains de proxénètes ? Pour la directrice Europe de CATW, les filières mafieuses ont d'ores et déjà mis la main sur les maisons closes allemandes et hollandaises.

Aux Pays-Bas, les autorités envisagent d'ailleurs de faire marche-arrière sur la légalisation en vigueur depuis octobre 2000. Le maire d'Amsterdam avait tenté en 2008 de fermer la moitié des bordels des quartiers chauds de la ville. Face au tollé suscité par cette mesure impopulaire, il propose aujourd'hui de les déplacer en périphérie et qu'ils cessent toute activité entre quatre et huit heures du matin. Pour Malka Marcovich, «cacher dans des établissements les pratiques qui dérangent ou les éloigner hors de la ville» renvoie au fait que, «lorsqu'elles sont occultées, on imagine que les choses se passent mieux».

Mais le changement d'orientation que l'on observe dans les pays dits «règlementaristes» - qui choisissent de d'encadrer la prostitution- marque surtout pour la militante féministe, «l'échec de leur politique, que nous avions prévu il y a une dizaine d'années». Elle déplore néanmoins que la résurgence de ce débat montre que «l'égalité sexuelle des hommes et des femmes n'est toujours pas acquise». Et de constater qu'«à l'heure de célébrer les 40 ans du Mouvement de Libération des Femmes (MLF) et de ses slogans pour la libération de la femme, perdure une vision stéréotypée de la prostitution et de la sexualité de la femme».

30 avril 2011

la FRANCE faut taxer tout ce qu’il est possible de taxer...

 

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La France ne veut pas ressembler à la Grèce (du moins pas avant les élections de 2012) et il faut taxer tout ce qu’il est possible de taxer.

La crise fait aussi qu’il y a de plus en plus de prostitution et donc, les renards et rats de Bercy ainsi que les bonnes soeurs de l’ Assemblée Nationale réunies sous la dénomination de “mission d'information de l'Assemblée sur la prostitution” pensent à la création d’amendes pour les clients de prostituées “afin de leur faire prendre conscience qu'ils "encouragent la traite des personnes"”.

Il y aurait même en préparation une proposition de loi commune PS-UMP pour créer des amendes pour les clients de prostitué(e)s.

"Ce sont les clients qui sont à l'origine du système prostitutionnel. Ils le perpétuent, ils en sont co-responsables. Il faut donc leur dire: +A chaque fois que vous payez une femme ou un homme, vous encouragez la traite des personnes, la commercialisation des corps et les profits des proxénètes et des mafias, qui s'élèvent à des milliards d'euros. On estime que ces profits sont équivalents à ceux issus du trafic d'armes dans le monde", dit Mme Bousquet, élue des Côtes-d'Armor en rajoutant "Nous savons très bien que c'est extrêmement difficile d'abolir la prostitution mais nous voulons décourager le marché. L'exemple de la Suède montre que la pénalisation des clients n'a en rien accru la prostitution clandestine. Chaque fois qu'un pays légalise, il y a une explosion du nombre de prostituées. A l'inverse, là où c'est rendu difficile, il y a une diminution".

Ribéry and co ont intérêt à rester à l’étranger ..

On imagine aussi d’avance comment les policiers vont mettre des amendes ou prouver qu’un gars a été client de la prostitution …..

Est-ce que les prostitué(e)s politiques vont aussi voir taxer leurs clients ? Parce que dans ce cas, c’est énormément de français qui vont devoir payer et il y aura encore moins de votants ;-))

prostitue_automobile

Pourquoi dans un premier temps ne pas taxer les sites où se vendent maintenant les prostituées ?

ET POURQUOI NE PAS AUSSI!!

30 avril 2011

nuitsetjours.com

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Le site nuits et jours.com c'est déja 350 petites annonces d' escort girl,escort boys et d' escort transsexuelles c' est aussi le club qui compte pas moins de 700 MEMBRES

petit rappel le site déstiné au:

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